06 novembre 2014 • FED Group • 2 min

L’emploi intérimaire dans le secteur de la construction a connu un net repli depuis le début de l’année 2014, affichant des chiffres inquiétants et une disparité dans le pays. Mais l’intérim dans la construction montre depuis la rentrée un nouvel entrain, qui laisse envisager une remontée des chiffres et un nouvel espoir pour le secteur de l’intérim.

Une hausse générale de l’intérim

Les chiffres du deuxième trimestre cette année laissent apercevoir une embellie du secteur intérimaire, qui touche celui-ci dans son ensemble. La hausse est notamment portée par l’industrie, qui voit ses emplois intérimaires augmenter de 3,3%, et par le tertiaire qui, lui, grimpe à 4%. Concernant l’intérim dans la construction, on ne peut pas parler à proprement d’augmentation, mais il diminue plus faiblement, arborant une baisse de 1,1%, tandis que l’été avait symbolisé une chute de l’intérim dans le BTP. Cette hausse dans l’ensemble des secteurs intérimaires semblent annoncer un nouveau paysage pour la rentrée, notamment pour la construction, qui sort enfin la tête de l’eau.

Du dynamisme pour la rentrée

Face à cette crise, le secteur de la construction cherche à montrer un dynamisme et un nouveau visage confiant en l’avenir. Le renouvellement des effectifs reste nécessaire pour d’importants chantiers, qui laissent un espoir pour l’intérim, dans la mesure où le personnel recherché est employé pour une tâche précise, et que ces travaux demandent une aide extérieure, qui représente une bonne opportunité pour les chercheurs d’emplois intérimaires dans la construction. Le chantier de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Bretagne-Pays de la Loire, par exemple, a permis d’embaucher 850 personnes. Ces nouveaux travaux permettent d’envisager une reprise du marché de l’emploi dans le BTP.

L’intérim vers une spécialisation

Enfin, ces nouveaux chantiers vont permettre au secteur de la construction de former plus spécifiquement ses employés intérimaires afin d’en faire des ouvriers qualifiés pour, pourquoi pas, un contrat à temps plein. La construction a donc tout intérêt de recruter des candidats pour des postes intérimaires, dans le but de redorer le blason de son marché de l’emploi.

L’intérim dans la construction retrouve donc des couleurs pour la rentrée, se relevant petit à petit après sa chute radicale au début de l’année 2014.